Crédit Agricole Assurances lance la 12e édition de son appel à projets national en faveur des organismes d’intérêt général qui soutiennent les proches aidants. Comme chaque année, une dizaine de structures seront sélectionnées et bénéficieront d’un soutien financier et de formation pour développer leurs actions. Une action de mécénat pérenne qui a permis de soutenir plus de 20 000 aidants à ce jour.
Vous êtes membre ou vous connaissez un organisme d’intérêt général qui intervient auprès des aidants ?
Vous pouvez déposer votre dossier de candidature du 7 mars au 29 avril inclus
Qui peut participer ?
Tout organisme d’intérêt général à but non lucratif (association, fondation, organisme public de santé…) en capacité de produire des reçus fiscaux et portant un projet répondant aux besoins des aidants sur une ou plusieurs thématiques sélectionnées cette année.
Comme chaque année, les dossiers doivent porter sur l’une des trois thématiques sélectionnées. Elles sont le reflet de besoins émergents ou en développement de l’aide aux aidants identifiées avec un groupe d’experts :
1. Développer la « pair-aidance » entre aidants :
La pair-aidance désigne toutes les actions mises en place pour écouter et créer un lien avec des proches aidants, en proposant non pas l’intervention d’un professionnel mais celle d’un autre aidant. Par cette communauté d’expérience, une proximité et une reconnaissance peuvent s’établir.
Pour certains aidants qui pourraient craindre le jugement ou l’expertise d’un professionnel, la pair-aidance est une approche plus rassurante qui permet de parler en confiance. Et pour des aidants qui ont été accompagnés, qui ont pu bénéficier d’information, de formation, de soutien psychologique ou de répit, il peut être valorisant de mettre leur expérience au service des autres aidants. On observe de plus en plus d’initiatives pour développer la pair-aidance dans le soutien aux aidants.
Quelles sont ces initiatives ?
2. Structurer les coopérations et regroupements entre acteurs :
Sur un même territoire, il existe parfois des acteurs proposant du soutien aux aidants qui ne se connaissent pas, alors que leurs actions sont complémentaires, ou bien qui sont en « concurrence » quand ils proposent des formes de soutien quasiment identiques. Pour éviter cet isolement ou ces tensions, la solution consiste à se regrouper et à se coordonner, ce qui implique un travail partenarial, une vision partagée, des outils communs, un projet qui fédère. Quels sont les modèles et les bonnes pratiques que ces coopérations et regroupements entre acteurs peuvent partager ?